DigitalMag

CMS hybride et applications découplées : vers un nouveau modèle de développement agile et omnicanal

CMS hybride et applications découplées : vers un nouveau modèle de développement agile et omnicanal

L’indépendance, en même temps que l’interfaçage : c’est possible

Digitalisation oblige, les entreprises sont désormais tenues d’être agiles et leur organisation doit sans cesse gagner en flexibilité. Les équipes chargées des plateformes gèrent en permanence des contenus structurés utilisés et affichés d’innombrables manière sur les différents systèmes et appareils: web, applications mobiles, chatbots ou encore applications à commande vocale. Mais comment faire quand les CMS traditionnels se révèlent assez vite limités ? À l’évidence, la solution idéale consiste à décomposer les architectures unifiées actuelles, en leur substituant un CMS hybride: d’une part, un CMS headless en back-end (c’est lui qui fournit du contenu en tant que service) ; d’autre part une application découplée (souvent Javascript) en front-end. Ainsi, les différents composants et couches s’exécutent indépendamment, tout en continuant à s’interfacer les uns avec les autres. 

Décloisonner le web et les applications, construire autrement et en continu

Fort heureusement pour les entreprises, il existe aujourd’hui des options hybrides “API-first”, synonymes d’intégrations simplifiées, capables de tenir toutes les promesses des architectures découplées. Des plateformes comme Drupal, par exemple, permettent de composer des solutions spécifiques à partir d’une bibliothèque de composants et de services réutilisables. Chacun ajuste et personnalise selon ses besoins. L’important étant de trouver le bon équilibre entre vitesse, gouvernance et flexibilité. En choisissant un CMS hybride fiable, une entreprise permet à toutes ses équipes d’utiliser les mêmes outils, sans se gêner mutuellement. Ainsi l’équipe de marketing digital peut utiliser les outils low-code pour créer et modifier le site web principal, tandis que l’équipe chargée des applis mobiles peut accéder au même contenu via l’API.

Le cloisonnement entre applications web et mobiles est de fait éliminé, et l’on peut construire son architecture différemment. Grâce à l’élimination des goulets d’étranglement, les équipes sont en mesure d’appliquer une méthodologie de développement continu qui automatise les étapes de construction, d’intégration, de test et de déploiement des applications. Résultat : les entreprises concernées fournissent les nouvelles fonctionnalités plus rapidement et de façon plus efficace, offrant ainsi à leurs utilisateurs l’expérience omnicanale la plus complète possible.

Anticiper l’évolution de notre paysage digital

Les architectures découplées et hybrides sont essentielles, car elles fixeront pour l’avenir les orientations que les entreprises voudront donner à leurs applications. Toutefois, la transition vers ce modèle exige une décision réfléchie ; le défi consistant à déterminer la bonne option non seulement pour ses cas d’usage à une date donnée, mais aussi pour sa feuille de route stratégique. Cette décision doit anticiper l’évolution de notre paysage digital en perpétuelle expansion. Quel sera demain l’impact des technologies émergentes, par exemple de la réalité augmentée, sur nos organisations ? C’est dès aujourd’hui qu’il faut se poser la question et tenter d’y répondre. Malgré les avantages apparemment infinis des solutions qui se présentent, les entreprises vouées à la transformation digitale et à l’agilité doivent également prendre en compte les compromis nécessaires. Alors que le découplage introduit déjà de nouveaux outils, langages et approches de développement, leurs équipes et leurs partenaires sont-ils prêts à travailler différemment ? En d’autres termes, sont-ils suffisamment préparés aux changements à venir ?

Cet article vous a plu ? partagez-le :

Abonnement à la formule intégrale !

Le magazine Édition digitale sur ordinateur, mobile et tablette
Je m'abonne
Abonnement