Le digital est omniscient

Il y a quelques années, lorsque les premiers événements BigBoss bourgeonnaient, le digital était une tendance qui se muait en lame de fond. Il intriguait au moins, ou passionnait déjà, par sa croissance à 2 chiffres, inlassablement répétée chaque année depuis 15 ans, par son jargon, novlangue d’initiés charriant les concepts et les consonances anglophones, qui sonnait comme une musique intello envoûtante.
Il y avait ceux qu’on surnommait déjà les papas et les mamans du web, reconnaissance de leur clairvoyance et de leur succès dans une révolution qui avait discrètement démarré quelques années plus tôt (Thierry Petit, Olivier Mathiot, David Schwarz, Patrice Noirot Nerin, Xavier Court, Anne Browaeys, …