Pour cette première édition, le Sommet international AI ON US, avec le soutien du Ministère de l’Europe et des Affaires Étrangères, réunira les 15 et 16 octobre 2025 à Biarritz 100 décideurs. Les problèmes de confiance autour de l’IA sont réels et croissants. C’est ce qui ressort de la dernière étude mondiale sur l’IA et la confiance du public, menée par le cabinet de conseil international KPMG. Cette étude, qui reflète les points de vue de plus de 48 000 personnes dans 47 pays, met en évidence un écart mondial entre l’adoption rapide de l’IA et sa gouvernance.
Plus de 54 % des personnes interrogées se méfient de l’IA, cette confiance étant nettement plus faible dans les économies avancées (39 %) que dans les économies émergentes (57 %). Si 72 % acceptent l’utilisation de l’IA, 61 % manquent de formation formelle et la moitié déclarent avoir des connaissances limitées.
Les préoccupations portent sur la cybersécurité, la perte d’emploi, la désinformation, la déconnexion humaine et les biais algorithmiques. Face à ces inquiétudes, le cadre législatif actuel semble insuffisant pour beaucoup : seuls 43 % estiment que les lois en vigueur sont adéquates, tandis que 70 % jugent qu’une réglementation est nécessaire, notamment pour contrer la désinformation générée par l’IA (87 %).
Au travail, 58 % des employés utilisent l’IA régulièrement et intentionnellement. Plus de la moitié d’entre eux signalent des gains de performance liés à l’IA, mais signalent également des risques tels que les violations des politiques et la dépendance excessive. La gouvernance et la formation visant à soutenir une utilisation responsable de l’IA semblent être en retard d’adoption.
Parmi les étudiants, 83 % (principalement du supérieur) utilisent régulièrement l’IA dans leurs études, mais seulement 50 % déclarent que leur établissement dispense une formation à son utilisation responsable.
Cette érosion de la confiance n’est pas seulement un problème d’IA : c’est un risque commercial qui touche tous les secteurs. En effet, lorsque les gens ne font plus confiance aux technologies qui alimentent les services, ils cessent d’acheter. Or, comme le démontre le rapport The ROI of Ethics (The Digital Economist, juin 2025), les organisations qui intègrent l’éthique en amont enregistrent des gains concrets : +20 % de productivité, -35 % de litiges liés à la donnée, -40 % de dépenses imprévues de conformité. À l’inverse, négliger ces enjeux expose à des surcoûts majeurs, en particulier en matière de gestion de crise ou de réputation.
Loin d’être un frein, l’IA responsable devient un levier de performance durable et un puissant outil de différenciation dans un marché sous tension.
Pensé comme une réponse directe aux inquiétudes des dirigeants, AI ON US propose une approche opérationnelle et immersive du risque IA, ancrée dans l’action. Pendant deux jours, les participant·e·s vivront une expérience unique mêlant briefings exécutifs, simulation du AI Act européen, engagement par la signature de la première charte internationale pour une IA Inclusive, sprint d’innovation éthique et networking stratégique le tout dans un cadre confidentiel et inspirant : au Salon Impérial et Edouard VII de l’Hôtel du Palais, lieu emblématique du G7 2019 ; ainsi qu’au Salon Diane et Théâtre du Casino de Biarritz.
« La réglementation IA ne doit pas être un problème à contourner, mais une opportunité à structurer, nécessaire pour assurer confiance de marché et compétitivité. Prendre des raccourcis en IA peut coûter cher ; une approche responsable, éthique et maîtrisée génère des bénéfices bien supérieurs. » Marianne Mazaud, Directrice Générale, AI ON US.
Fruit de six mois de préparation rigoureuse, le sommet s’appuie sur les travaux de 10 équipes thématiques réunissant avocats, technologues, chercheur·euses, psychologues, éthicien·ne·s de 9 pays. Ensemble, ils conçoivent :
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