La FEVAD (Fédération e-commerce et vente à distance) a récemment publié son rapport annuel sur l’état du marché du e-commerce en France. En 2023, le e-commerce français a enregistré un chiffre d’affaires de 159,9 milliards d’euros. Une croissance importante portée essentiellement par les ventes de services, qui ont connu une augmentation de 20%. Toutefois, on peut noter que la vente des produits en ligne a baissé de 1,8% par rapport à l’année dernière.
La vente des produits a connu une baisse par rapport à l’année dernière, et cela est principalement dû à des facteurs économiques et écologiques. Avec un taux d’inflation atteignant 4,9%[1] et de forts enjeux environnementaux, le comportement des consommateurs s’est vu modifié. Ils se sont vus devoir départager entre consommation, déconsommation et épargne, achats de voyages/loisirs, de produits neufs et de seconde main. De ce fait, ce sont les domaines de l’alimentaire et du loisir qui se sont le mieux maintenus, tandis que les secteurs où il existe une offre de seconde main ont été confrontés à des baisses de volumes.
Si le comportement des consommateurs a un lien direct avec la baisse de volumes des ventes en ligne, il existe aujourd’hui de nombreuses problématiques d’ordre opérationnelles freinant systématiquement leur croissance.
En cause, un manque d’accompagnement pour leur financement et des délais de paiement trop tardifs. A ce jour, les offres d’investissement proposées aux e-commerçants pour le développement de leur activité par les banques traditionnelles ne sont qu’à court terme et restent très limitées. A contrario des banques traditionnelles, les récentes fintech proposent une variété d’accompagnement précédant et au moment de la vente.
Par ailleurs, l’un des principaux défis ayant des conséquences sur l’activité des e-commerçants vient à un moment post-vente, et concerne les délais de paiement suite à une vente. Fixés à 30 jours en moyenne par rapport au jour d’expédition des colis, ces délais trop longs ont un impact direct sur l’activité et la rentabilité des e-marchands. Ils se retrouvent dans l’impossibilité de renouveler leur stock, rencontrent des difficultés pour s’implanter dans d’autres marketplaces ou peinent à avoir une visibilité sur leur activité future.
Enfin, qui dit délais de paiement trop long, dit un manque de trésorerie pour les e-commerçants et de ce fait, une forte baisse des ventes. Alors, quelle solution se présente aux e-commerçants pour accroître le nombre de vente de leurs produits en ligne ?
Les fintechs sur le marché ont principalement dédié leur activité aux difficultés liées au stock et au besoin d’augmenter le taux de conversion. Pour les 2 millions de e-commerçants européens présents dans les marketplaces, pour qui les délais de paiement ont un effet néfaste sur leur trésorerie, la solution la plus efficace est le One Day Payment.
Le One Day Payment, ou paiement à J+1, joue un rôle clé dans le financement des e-marchands. Dans un contexte de hausse générale des ventes en ligne, le One Day Payment permet aux vendeurs marketplaces de réinjecter rapidement des liquidités, et de collecter leur paiement le lendemain de leur vente. Avec cette avance sur leur financement, les e-commerçants récoltent le fruit de leur vente immédiatement comme des marchands traditionnels.
Du fait de cet apport instantané, ils disposent ainsi d’une meilleure trésorerie et d’un meilleur contrôle sur celle-ci, leur permettant de se concentrer sur l’accélération de leur activité. Les e-commerçants peuvent notamment se focaliser ainsi sur le réinvestissement de leur entreprise (l’augmentation des effectifs etc.), ou la construction de partenariats solides avec plusieurs marketplaces et peuvent prétendre à de nouvelles ambitions.
Aujourd’hui, ce nouveau moyen de financement a déjà permis à 80%[2] des e-commerçants d’augmenter 50% de leur gains et de baisser de 68% leur rupture de stock. Par ailleurs, cette solution a permis une baisse de 13% des coûts directs des e-commerçants en leur permettant de mieux négocier avec leurs fournisseurs suite à une augmentation des volumes de marchandise.
En conclusion, le déploiement du One Day Payment auprès des e-commerçants et des marketplaces a pour ambition de venir renforcer le développement de l’activité des e-commerçants d’une part et d’autre part, d’attirer et de diversifier les offres des marketplaces. Cette solution promet d’avoir un impact direct et positif sur le marché du e-commerce à long terme.
[1] La finance pour tous – L’inflation a atteint 4,9% en 2023 en France
[2] Étude Qashflo faite auprès des entreprises ayant adopté le One Day Payment
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